Aidez-nous - page 11

Le mois d'août a été pour moi, le début de mes inquiétudes... Colette continuait à faire des crises et nous étions passé d'un bébé souriant, et vivant à une petite fille complètement éteinte. Épuisée sans cesse, sa motricité prenait de plus en plus d'écart avec les enfants de son âge et nous ne pouvions rien faire. C'était comme faire travailler une personne qui oublie tout à la seconde ou elle fini l'exercice.

J'ai commencé à mal dormir, à ne penser qu'à ça, à ne voir plus que ce bébé qui est le mien mais qui ne me souriait plus, ne me regardait que quelques secondes, et avec qui je ne pouvais plus avoir d'échanges. Et les choses se sont compliquées un weekend ou nous sommes partis voir nos parents... L'état de Coco devenait vraiment préoccupant car elle n'arrivait plus à sortir de son brouillard. Elle dormait 4 heures le matin , 5 heures l'après midi, toute la nuit et était encore épuisée. Il fallait prendre une décision et retourner aux urgences rapidement.

Alors le lundi matin, nous avons pris nos affaires, j'avais même préparé un sac de voyage au cas ou nous devions être hospitalisées. Arrivés aux urgences de Lille, nous avons attendu, attendu, attendu... Colette était une habituée du lieu, car déjà à quelques mois de vie nous avions passé des nuits entières là bas.

Ce que je ne savais pas c'est que nous allions apprendre encore de nouvelles données sur sa physiologie...